Défendre la Tridaine induit d’organiser des réunions, de collecter des informations, partager aussi son attachement qui à la bière, qui à la nature, qui aux traditions, et ceci sous des formes juridiques, factuelles, techniques ou anecdotiques.
En parlant d’anecdote, c’est par une belle après-midi de juillet que l’un d’entre nous évoqua les nutons.
Le nuton est petit, il garde souvent un trésor, un savoir faire. Il vit au fond des grottes, des failles, au coeur de la pierre. Il parle peu.
Le trésor que peuvent garder les nutons du plateau de Gerny se trouve au fond de la carrière, sous son plancher: c’est l’eau.
L’eau, filtrée par le calcaire qui irrigue le plateau, alimente Rochefort et la brasserie, l’eau qui jaillit de Tridaine.
L’eau qu’il faut faire disparaître pour excaver le calcaire, l’eau qui empêche de creuser plus profond et qui noiera la carrière si elle n’est pas pompée. Cette eau encombrante si on la déloge. Cette eau chère et coûteuse si on la détourne et l’exploite, mais qui à l’état naturel et actuel ne coûte rien à personne, ne gène personne et rafraîchit tant de monde.
Il faut bien être un nuton pour mettre en place de tels paradoxes. Quel mauvais tour !
Il est toujours important de montrer votre attachement au respect de l’écosystème qui permet à la source Tridaine de rester le trésor qu’elle a toujours été.
Signez notre pétition, partagez-la auprès de vos connaissances !
Sur le nutons on lira avec intérêt le recensement de nombreuses légendes à leur sujet.
